L’arrivée d’Amazon en France

Officiellement fondé en 1994, le groupe Amazon se spécialise dans la vente depuis ses débuts. Durant ses premières années d’existence, Amazon se présente comme une librairie en ligne internationale. Après avoir ouvert des sites aux USA, en Angleterre et en Allemagne, le groupe s’installe en France au début des années 2 000. Son arrivée en France sera suivie d’une multitude de polémiques. Amazon apportera également son lot de bouleversement au marché de l’e-commerce français.

Un opérateur de taille

Lors de son arrivée en France, Amazon était présenté comme un outsider face notamment à PriceMinister qui dominait alors le marché. L’arrivée d’Amazon en France coïncide cependant avec une véritable refonte de son modèle économique. Désormais, le groupe a élargi ses articles au-delà des simples livres.

Amazon ambitionne de devenir un « hypermarché » virtuel sur lequel les internautes peuvent acheter divers types d’articles. Grâce à cette nouvelle stratégie, le groupe va vite s’imposer en France comme la référence en matière d’e-commerce. Aujourd’hui, Amazon se lance dans deux nouveaux secteurs à savoir celui de l’alimentaire et du smartphone. À l’aide de son modèle marketing, le groupe risque également de chambouler ces deux secteurs pour devenir la nouvelle référence.

Les polémiques

Si Amazon a réussi à s’imposer comme la référence en matière d’e-commerce en France, le chemin vers le succès n’a pas été sans embuche. Dès son arrivée sur le marché, le groupe a été accusé de « saboter » les activités de ses concurrents. Selon, Pierre Kosciusko-Morizet, co-fondateur de PriceMinister, Amazon envoyait ses salariés acheter les produits de ses concurrents dans le but de récupérer les coordonnées de leur fournisseur.

Le groupe a également défrayé la chronique en tentant de racheter ses principaux concurrents dans le but de profiter du monopole sur le marché. Cependant, le plus gros scandale lié à l’arrivée d’Amazon en France correspond à celui des conditions de travail. Le groupe surveille ses salariés afin de booster leur rendement, il impose des pénalités en cas d’arrêt maladie et il offre rarement de postes en CDI.

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